overleden Franse schrijver Michel Tournier is in Nederland vooral bekend van zijn Vrijdag, of Het andere eiland (1987; zijn debuut uit 1967) en De elzenkoning (2010, oorspr. 1970).
Gevraagd in 1978 door de journalist J.J. Brochier naar wie hem inspireerden, verwees Tournier naar de – klassieke – filosofen als zijn ‘phares’, maar noemde slechts één naam: Spinoza. Daarna gaf hij als zijn geestelijk vader: Sartre. *)
De Ethica
omschreef hij als 'le livre le plus important qui existe après les Evangiles'!
Aldus is te lezen in het volgende stukje op blz. 14 in D. G.
Bevan, Michel Tournier [Rodopi, 1986 –
books.google]
A ceux-là, il faudrait ajouter sans aucun doute le nom-clé
de Spinoza, plus ancien bien sûr et, ayant vécu surtout en Hollande, plus
éloigné géographi-quement, mais découvert et approfondi avec les autres pendant
ce séjour si fructueux dans la petite ville universitaire de Tübingen. Tournier
va jusqu'à prétendre, dans Le Vent paraclet, que L'Ethique de Spinoza s'impose
pour lui comme 'le livre le plus important qui existe après les Evangiles'
(VP.229), et admet en passant que les trois niveaux de connaissance —
sensoriel, rationnel, essentiel — détaillés dans L'Ethique correspondent grosso
modo à l'itinéraire de chacun de ses propres héros fictifs (VP.229). Et
d'autres rapprochements encore, tel qu'un goût partagé pour l'interprétation
biblique nontraditionnelle, mériteraient aussi une étude spécialisée.”
Voor Le Nouvel
Observateur van 20 december 2007 gevraagd: “Quels sont les trois livres que
vous emporteriez sur une île déserte?” Antwoordde Tournier nog steeds: “La
Bible, L’éthique de Spinoza et Robinson Crusoé de Daniel Defoe.” En hij lichtte
toe: “Je m’efforcerais d’apprendre par cœur l’« Ethique », parce qu’il y a des
pages absolument admirables de sécheresse. On ne fait pas plus austère.” **)
____________
*) "Dix-huit questions à Michel Tournier”, in: Le Magazine litteraire, no. 138, 1978,
p. 13
**) Blog over Spinoza et Michel Tournier
Arjen Fortuin vandaag in de NRC: "Werk cultschrijver Michel Tournier (1924-2016) kende diepe menselijkheid."